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Survivante de la prostitution – 22 novembre 2016

Projection du film « Les Survivantes de la prostitution » réalisé par Hubert Dubois (avec l’association Le Nid) qui s’est tenu à l’IRFASE de 12h à 14h dans l’amphithéâtre Lucien Bonnafé.

Le film « Les Survivantes de la prostitution » réalisé par Hubert Dubois (avec l’association Le Nid), s’appuie sur le récit de plusieurs femmes sorties ou non de la prostitution. Elles dénoncent l’esclavage qu’est la prostitution. Rosen et Laurence traversent la France et tentent de partager leur combat abolitionniste de la prostitution. Ce documentaire nous laisse entrevoir les dimensions sociales, psychologiques et législatives de la prostitution en France. Un documentaire engagé dans une position politique et éthique de cette question.

 

Débat : Plus d’une centaine d’étudiants, de formateurs et de personnels de l’IRFASE ont participé à ce ciné-débat en présence du réalisateur Hubert Dubois.


Dans un premier temps, des questions se sont centrées sur la reconstruction de ces femmes. Hubert Dubois a souligné l’importance de la sensibilisation des travailleurs sociaux afin d’accompagner ces femmes vers la sortie de cette vie de prostitution.


La légalisation de la prostitution est abordée, Hubert Dubois a également enquêté dans d’autres pays européen tels que l’Allemagne ou les Pays Bas. Dans ces pays, depuis la loi de légalisation de la prostitution, le nombre de passes par jour et par prostituées a augmenté, le nombre de prostituées a plus que doublé et les services de police des pays concernés observent une augmentation du trafic d’êtres humains et du pouvoir des réseaux mafieux sur les territoires.


Le reportage met en évidence des lobbys dans la presse Française qui prônent la réouverture des maisons closes et luttent contre la loi. Hubert Dubois évoque une mauvaise présentation de la loi par les médias (Décret n°2016-1456 du 28 octobre 2016 pris pour l’application de la loi n° 2016-274 du 7 mars 2016) et portant diverses dispositions relatives  à l’entrée, au séjour et au travail des étrangers en France ;  elle est « réduite » à une loi de pénalisation du client.

Les échanges s’orientent ensuite sur un certain regard porté sur la prostitution qui amènerait à penser qu’il s’agit d’un libre choix de la femme et non un parcours personnel fait de souffrances et d’abus.

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